Actuellement, niveau emplois, des secteurs souffrent et vont encore souffrir.
Etat des lieux :
L'immobilier transactionnel souffre des inquiétudes et donc du peu de transactions dont elle se nourrie.
L'immobilier de promotion souffre du même mal, mais a l'avantage de pouvoir réduire sa voilure rapidement (quelques mois), les volumes se réduisent mais les coûts également, ils ne souffrent donc pas tant que cela.
La construction neuve souffre également du manque de projets, mais par contre, elle a beaucoup de main d'oeuvre, ce qui fera un second wagon d'ouvriers en 2010 après le solde des emplois temporaires fin 2008 début 2009 (CDD, intérim et sous-traitants).
Les cadres tiennent mieux car ils permettent d'augmenter la rentabilité et de ne pas mettre la société en difficulté lors de la reprise.
L'automobile est sous-perfusion, on a sauvé les emplois pour sauver la France d'un domino géant, ça coute cher (moins cher qu'un effondrement quand même) et le soutien va s'alléger.
Le salut viendra des nouvelles technologies auto (pôle véhicule du futur), mais ce ne sera pas un transfert direct du personnel, il y aura des embauches pour les nouvelles techniques et des licenciements en masse, pour ceux qui ne peuvent pas s'adapter au nouvel outil.
La grande distribution souffre d'une mauvaise image depuis longtemps.
La crise des producteurs, montrant désormais les prix d'achats (non rentables) des producteurs à côtés des prix en hausse en rayons.
On le sait désormais, les intermédiaires doivent diminuer, la grande distribution va les réduire et acheter directement au producteur, non pas pour avoir bonne conscience, mais pour se prendre une marge plus importante au passage (ce qu'elle fait depuis quelques années avec les marques magasin).
Et en général, les anciennes usines de l'économie passée (je pense notamment a l'exemple bien connu de la fermeture de l'usine de cassette vidéo pour raison de crise). Les anciennes unités de productions, non compétitives vont disparaître au profit de nouvelles technologies (véhicule du futur, pharmacie, énergie verte...).
Chaque crise est accompagnée de sa mutation technologique, et la crise en elle-même, c'est le temps qu'une économie remplace l'autre (à ce moment-la, les nouveaux emplois n'ont pas encore remplacés les anciens.).
"Quand on change de vitesse, on commence par débrayer."
Nous sommes juste dans cette période charnière ou la nouvelle économie commence a créer des emplois mais ou l'on en a supprimé déjà beaucoup de l'ancienne.