Telle pourrait être la devise des traders en cette fin d'année après une année forte en émotion. Et en pertes.
Les stocks de calmants et d'anti-dépresseurs étant épuisés, nos professionnels du trading calment le jeu. Les
volumes échangés sont étales, tout comme les bonus de fin d'année qu'ils peuvent espérer.
La moindre nouvelle suscite un enthousiasme mesuré et contenu. Quelques uns se risque à deux-trois mouvements.
La valse à quatre temps sur une même valeur n'est plus : finie l'époque des vente à découvert , même les perspectives de rebond après chandelles ne réchauffent plus. Les traders ont plutot des figures de brouettes japonaises en tête lorsqu'ils parlent d'analyse technique. Quand ils s'y risquent encore. Qu'importe, l'objectif est de limiter les dégats, faire les transactions qui s'imposent. Justifier son salaire à défaut de pouvoir justifier un bonus.
Et si le CAC monte c'est pour mieux claquer des dents ensuite. Les autres indices font ce qu'ils pleuvent en ces
temps de grisaille financière.
Bref, manque d'enthousiasme, morosité ambiante, faibles volumes pour de faibles perspectives. La période d'avant
la liquidation de Noël sonne le glas des rituels rallyes de fin d'année. Tout le monde semble reprendre quelques
forces pour éviter une énième séance de capitulation lors de la liquidation de fin de mois. Or, ironie du sort,
cette année encore, le mois de décembre clôture également un semestre complet et ... l'année. L'année 2008 même.
Aujourd'hui le CAC fini vert. Mais, tel le rare rayon vert du soleil couchant, cela n'est qu'éphémère. Et c'est
plutot le flamboiement du ciel qui marque un crépuscule.
NaseDec.conn, si vous avez des mauvaises actions sur la conscience, vendez !