Assurance-vie : Papy boomers, on vous remercie !
L'assurance-vie est le placement fétiche des Français. L'idylle s'est nouée dans
les années 80, à l'époque des rendements mirobolants qui frôlaient le 9%/an corrigé
de l'inflation comme en 1985.
Ces rendements, qui ont forgé la réputation d'un placement de père de famille
relativement lucratif, ont été obtenus grace à des souscriptions massives d'emprunts
à taux élevés émis par les états quelques années auparavant ... c'est à dire à
l'heure où toute une génération de papy-boomers épargnaient les fruits de leur
travail. Leur salaire avait connus les trente glorieuses et, un peu aussi, les
deux chocs pétroliers. Mais rien à voir avec les réductions de coûts et délocalisations
des années 2000.
Bref, une génération d'épargnants, en vue d'une retraite plus ou moins proche, ont
permis aux fonds en francs (à l'époque) d'acheter de la dette très bien notée et à
haut rendement.
Maintenant les temps ont changé. Les lucratifs emprunts d'état à 10% et plus ont été
remboursés depuis belle lurette. Les taux se sont effondrés. On s'arrachait du 5%
l'an dernier. La génération qui épargne le plus et celle qui commence à le faire n'auront
surement ni les mêmes opportunités, ni les mêmes montants à y consacrer.
N'empêche, dans les années 80 et pendant une bonne partie des années 90, l'assurance-vie
a bien rapporté, et à tous. Même les nouveaux venus parmi les épargnants.
Alors merci qui ?
NaseDec.conn, l'analyse tactique qui ne vous prend pas pour des biques et qui ne casse pas des briques.