On l'a assez répété, le tunnel de friggit est une zone qui a été déterminé "après" les différentes bulles, il n'a été confronté a une nouvelle bulle... (enfin si, en 2002-2003, mais il a été passé sans aucune résistance, même avec une accélération).
On constate également que si l'immo français reste a peu près dans son tunnel, l'immo parisien, lui, réagit totalement différemment. Bref, pas très convaincant
Et si on analysait les infos du graph de Friggit avec de simples outils chartistes ? Comme lui avec son tunnel...
Source : http://www.cgedd.developpement-durable.gouv.fr
Allons-y :
En bleu le graphe parisien, en noir le graphe national.
Pour Paris (marché le plus spéculatif).
On remarque immédiatement une résistance horizontale (RH) basée sur les sommets de 1880 a 1914, et nous nous en rapprochons.
Une résistance oblique baissière passant par les sommets de 1914 - 1935 - (1944) - 1970 semble très importante. Sa cassure au milieu des années 80 a ouvert un rebond technique en 2 phases (à ce jour), ce que l'on a appelé la bulle des années 80-90 et la bulle des années 2000-2010.
On remarque également un biseau ascendant assez bien marqué et partant du point bas de 1951 (BAb) et de sa premiere résistance en 1967 (BAh).
Ce biseau intègre parfaitement les évolutions de l'immobilier parisien depuis cette période donc (bien mieux que le tunnel qui est approximatif et faussement horizontal).
Par hasard sans doute, la pointe du biseau coincide avec la RH historique.
La théorie dit que la sortie d'un biseau se fait entre les 2/3 et les 3/4 de sa longueur (on y est déjà) et que sa sortie se fait dans le sens de la MM (dans ce cas, à la hausse).
Ces figures montreraient donc une hausse de l'immobilier, par rapport au pouvoir d'achat, assez significatif d'ici a 2012...
Pour l'ensemble de la FranceLes historiques ne permettent pas d'avoir une résistance horizontale historique, on prendra en compte qu'elle est un peu en-dessous de la résistance horizontale (RH) de Paris.
De même pour la résistance oblique baissière, dont on pourrait penser qu'elle passe par les sommets de 1944 et 1967.
Comme pour Paris, on remarque également un biseau ascendant assez bien marqué et partant du point bas de 1951 (BAb) passant par la crise de 1998 et de sa premiere résistance en 1967 (BAh) passant par la bulle de 2007.
Ce biseau intègre également parfaitement les évolutions de l'immobilier français depuis cette période donc (bien mieux que le tunnel qui est approximatif et faussement horizontal).
Par hasard sans doute, la pointe du biseau coincide également avec la RH historique ("décidé" un peu plus bas que la RH parisienne).
La théorie dit que la sortie d'un biseau se fait entre les 2/3 et les 3/4 de sa longueur (on y est déjà) et que sa sortie se fait dans le sens de la MM (dans ce cas aussi, à la hausse).
Conclusion, on a donc 2 biseaux sur 2 indices qui représente les évolutions de l'immobilier/pouvoir d'achat depuis les années 50-70.
Hasard ou pas, cela est assez significatif d'une situation de sortie par le haut.
Mais étant donné le graphique, cette hausse de l'indice peut représenter une hausse des prix de l'immobilier ou une baisse du pouvoir d'achat (ou en encore un mix des deux). Dans tous ces cas, on parle la d'une hausse de la valeur de l'immobilier par rapport au pouvoir d'achat, et cela d'ici peu de temps, puisque nous sommes déjà dans les derniers tiers de chaque biseau.
Avertissement :
Bien entendu, un graphe chartiste "ne peut pas" analyser la situation de "chèreté" de l'immobilier d'une ville ou d'un pays...
Ceci est juste une démonstration d'étude, un délire en quelque sorte... ou pas.