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 Naissance d'une banque

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Léo
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Léo


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MessageSujet: Naissance d'une banque   Naissance d'une banque Icon_minitimeMar 1 Juin - 0:06

LE CREDIT MUTUEL À SCHILTIGHEIM


Le mouvement du Crédit mutuel a pris fortement racine dans notre région à partir de l'année 1882. Des Caisses de Crédit Mutuel naissent en fonction des besoins d'argent ressentis par une grande partie de la population. Elles s'intègrent dans un mouvement coopératif et mutualiste qui lutte concrètement pour une économie plus juste, plus rationnelle où le profit n'est pas le seul maître/ ni le seul objectif. Ces Caisses forment la cellule de base de la participation et sont un lieu où l’on apprend la vie collective et démocra tique. Le monde agricole a besoin d'argent puisqu'il s'oriente de plus en plus vers une économie de marché. Les villes s'industrialisent, s'urbanisent. Le besoin d'ar gent est ressenti fortement par les familles désireuses de se rapprocher du lieu de travail du chef de famille.
C'est ainsi qu'une Caisse de Crédit Mutuel naît à Schiltigheim, un centre urbain en plein développement. Elle est une des pre mières à s'implanter dans la grande couronne de Strasbourg.

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Dans les pages qui vont suivre/ nous allons nous pencher sur la magnifique histoire centenaire de la Caisse de Crédit Mutuel de Schiltigheim, dans la construction de laquelle le curé Albert Pier rot a joué un rôle déterminant.
Né à Krautwiller le 11 mai 1848, Albert Pierrot a été ordonné prêtre à Strasbourg le 30 juillet 1871, et nommé le 19 août 1871 vicaire à Reichshoffen. A partir de novembre 1872, il a exercé les fonctions de précepteur en "vieille France". Puis, il fut nommé vicaire de l'église Saint-Georges de Sélestat le 5 mars 1879, curé d'Urschenheim le 22 février 1882, curé de l'église Sainte-Famille de Schiltigheim le 1er avril 1892, puis curé de Kintzheim le 1er juin 1904. Il est décédé le 3 février 1914.

Sa naissance


Les 46 personnes qui se réunissaient le 5 août 1900 au foyer Saint-Joseph (aujourd'hui foyer Saint-Louis) avaient-elles misé gros sur la Caisse de Crédit Mutuel qu'elles étaient en train de créer ? Toutes ces personnes ont quitté ce monde. Impossible de leur poser la question. Et pourtant, 100 ans après, la Caisse existe toujours.

Ses premiers pas


Après avoir apposé leur signature au bas des statuts, les socié taires-fondateurs se réunirent immédiatement en assemblée générale sous la présidence de Laurent Diebold, en vue de prendre leurs premières décisions collectives. Il fallait désigner tes dirigeants et fixer quelques règles de fonctionnement.
Les statuts adoptés furent ceux préconisés par le mouvement Raiffeisen, dont le siège se trouvait à Neuwied, une ville située sur le Rhin, près de Coblence. Il est à remarquer que l'article 6 des statuts, relatif aux conditions préliminaires pour devenir socié taire stipule : "Mitglieder der Genossenschaft kônnen nur sein unbescholtene Personen, welche in der Gemeinde wohnhaft und aktives oder Ehrenmitglied des Sankt-Josephsvereins sind", c'est-à-dire que ne peuvent devenir sociétaires que des personnes sans antécédents judiciaires, demeurant dans la commune et qui sont, soit membres actifs, soit membres honoraires de l'association Saint-Joseph. On voit donc ici la griffe du curé Pierrot. Cette condition préliminaire a été radiée par l'assemblée générale du 17 mai 1903.
Le premier tournant (1946-1950)


II est pris au cours de l'assemblée générale du 21 mai 1950. Dotée de structures démocratiques qui associent les sociétaires à la gestion, la Caisse annule les statuts imposés par l'annexant et remet en vigueur les statuts d'avant-guerre, tout en actualisant les différents montants (parts sociales, fond de roulement, montants maximum des prêts…). Puis elle fixe la prestation décès comme suit : 1 000 francs pour 5 ans de sociétariat, 2 000 francs pour 10 ans, 3 000 francs pour 15 ans, et plus 4 000 francs pour 20 ans.
Mais cette assemblée générale était aussi celle du 50e anniver saire de la création de la Caisse. Les invités d'honneur étaient très nombreux : le vice-président de la Fédération, le comte Christian d'AndIau, Mgr Léon Neppel, vicaire général du diocèse, ancien membre du conseil de surveillance, le curé Keller, le maire Georges Ritter et son adjoint Pfirsch, les directeurs de la banque fédérative rurale, Nuss et Schnebelen, les délégués de la Caisse Saint-Jean et d'autres encore. A la fin de cette manifestation, le comte Christian d'AndIau remit le diplôme d'honneur de la Fédé ration à Charles Maurer et Joseph Ruhf du conseil de surveillance.
A la fin de 1950, la situation de la Caisse de Schiltigheim se pré sentait ainsi : les ressources (dépôts et comptes courants) se mon taient à 217 192 774 francs, les prêts à 114 408 897 francs, les fonds de réserve à 3 848 561 francs, et le nombre de sociétaires à 1144.

Le deuxième tournant (1951-1959)


Pénétrée d'une volonté de mobiliser ses sociétaires pour qu'ils se sentent investis d'une mission, comme des acteurs respon sables, la Caisse de Crédit Mutuel s'adapte à l'évolution constante de la société, la roue de l'aventure humaine ne cessant de tourner.
En présence de 595 sociétaires, l'assemblée générale du 29 avril 1951 procède à une importante modification statutaire : elle abandonne la responsabilité illimitée des sociétaires et la rempla ce par la responsabilité limitée à 15 000 francs par sociétaire. La part sociale reste fixée à 1 500 francs. Elle se soumet, par voie de conséquence, au régime général fiscal.
Au cours de leur rencontre annuelle du 3 mai 1953, les sociétaires commémorent le souvenir de Charles Maurer, président du conseil de surveillance, décédé le 6 mars 1953. Il était entré le 29 avril 1934 au conseil d'administration. Grâce à son courage, il a évité la disso lution de la Caisse de Crédit Mutuel de Schiltigheim qui était envi sagée par les annexants allemands. C'est encore lui qui a plaidé pour la responsabilité limitée et pour un agencement moderne. Le 21 avril 1956, les sociétaires ont à déplorer un autre décès, celui de Georges Wack, survenu le 27 décembre 1955, président du conseil d'administration depuis le 30 avril 1933. A titre d'information, le montant des impôts directs payés par la Caisse de Crédit Mutuel s'est élevé à la somme de 835 380 francs pour l'exercice 1952, à 887 140 francs pour 1953 et 939 240 francs pour 1954.
Le fonds de roulement est régulièrement relevé : à 400 millions de francs en 1951, à 600 millions de francs en 1954, à 800 millions de francs en 1955 et à 1 000 millions de francs en 1956. Les pla fonds des crédits pouvant être alloués à un sociétaire suivent la même évolution (exemple : six millions de francs en 1956). Ces décisions sont une des conséquences de l'augmentation régulière des prix, c'est-à-dire de l'inflation monétaire.
En 1954, la Caisse de Crédit Mutuel abandonne le foyer "Saint-Louis" pour la tenue de ses assemblées générales. Celles-ci auront lieu dorénavant, aux restaurants "Au Coq d'Or" et de "La Perle". L'assemblée générale du 30 avril 1955 est la première à se tenir un samedi soir, les précédentes ayant eu lieu le dimanche.
La prestation décès versée au profit des survivants d'un socié taire est ainsi fixée : 2 000 francs pour moins de 5 ans de sociéta riat, 3 000 francs de 5 à 10 ans, 4 000 francs pour 15 ans et plus.
Cinq personnes sont employées à plein temps par la Caisse en 1958, à savoir, le directeur Joseph Richert, Fernande Richert, M"1" Heitz, M. Kleinkiaus et M. Goetz.
Au cours de l'assemblée générale du 25 avril 1959, en présence de Michel Eber, inspecteur général de la Fédération, le gérant Joseph Richert signale son départ à la retraite après 37 ans de ser vice. L'inspecteur général profite de l'occasion pour remercier les Caisses qui se sont associées au mouvement d'entraide lancé à l'occasion de la tempête de grêle du mois d'août 1958, qui s'était abattue sur Schiltigheim. Puis il brosse un tableau du fonctionne ment de la Fédération qui regroupe plus de 1 100 Caisses. Marcel Klein assume la fonction de directeur depuis le 1er avril 1959.

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Le nouveau siège inauguré le 24 septembre 1960

Le troisième tournant (1960-1979)


"Pour avancer, il faut mobiliser toutes les équipes de militants dispo nibles. C'est pourquoi une Caisse de Crédit Mutuel doit être l'affaire de tout le mouvement dans un va-et-vient fécond entre le sociétaire et sa Caisse de Crédit Mutuel, entre la Caisse de Crédit Mutuel et la section régionale (devenue comité des Caisses urbaines du Bas-Rhin, puis dis trict), entre le district et la Fédération. La. mobilisation générale et per manente constitue la base même du progrès." Telle était résumée en quelques mots, la ligne de conduite que les deux conseils et la direction s'étaient fixée afin de pouvoir négocier lucidement le troisième tournant à prendre par notre Caisse.
L'année 1960 débute avec l'introduction du Nouveau Franc. Le 24 septembre de la même année est inauguré le nouveau et tou jours actuel siège social (39, route de Bischwiller) situé au cœur de la ville. L'immeuble implanté au 26, rue de Lattre-de-Tassigny avait hébergé la Caisse de 1924 à 1960. Ces nouveaux locaux témoignent de la volonté de poursuivre la tâche du Crédit Mutuel commencée par ses fondateurs.
Au cours de leurs réunions annuelles, les sociétaires ne man quèrent pas de commémorer régulièrement le souvenir des socié taires décédés, surtout celui de leurs dirigeants disparus, tel celui du président Charles Riehl, décédé le 1er juin 1968. Ils adressèrent leurs sincères félicitations mutualistes à Charles Schaeffer, Aloyse Schmittbiehl et Alfred Schech pour le diplôme reçu de la Fédé ration, à Fernande Andrès-Richert et Gérard Kleinklaus pour leur médaille d'honneur du travail et souhaitèrent bonne chance au directeur Marcel Klein qui a pris sa retraite le 31 mars 1971 et qui a été remplacé par René Diemer.
Le 24 avril 1962, les sociétaires prirent connaissance de l'inten tion exprimée d'un commun accord entre les dirigeants locaux et ceux de la Fédération de créer une nouvelle Caisse dans le quar tier "route de Brumath". En 1969, une troisième Caisse a vu le jour dans le quartier du Marais. La création de ces deux Caisses obligea notre Caisse à mieux se personnaliser d'où l'adoption du nom "Schiltigheim Centre". Rappelons qu'une Caisse a été fon dée en 1959 à Bischheim.
En 1963 et 1964, l'assemblée générale procéda à une importan te modification statutaire. Elle remit la responsabilité illimitée en vigueur et se soumit aux dispositions de la loi du 24 juillet 1867 et à l'article 5 de l'ordonnance N° 58-966 du 16 octobre 1958 relatif au statut du Crédit Mutuel.
En 1964, la Caisse s'était hissée au sixième rang de celles implantées sur le territoire d'Alsa­ce-Moselle. A partir de 1965, les guichets sont ouverts du mardi au samedi inclus : de 8 heures 30 à 12 heures 30 et de 14 heures 30 à 17 heures 30. Dorénavant, ils resteront fermés les dimanches et jours de fête, le samedi saint ainsi que tous les lundis.
L'année 1970 vit la naissance des Assurances du Crédit Mutuel (ACM). L'événement fut d'importance si l'on considère que, pour la première fois en France, une grande banque mutualiste et coopérative crée une société d'assurance. Cette création procède d'une idée simple. Les Caisses de Crédit Mutuel sont, par excel lence, le lieu où s'expriment les besoins financiers des sociétaires. Etre assuré est un de ces besoins. Il était donc normal d'offrir aux sociétaires un service d'assurance au sein de leur Caisse.
Enfin, en 1970, les sociétaires donnèrent le feu vert pour l'attribution de prêts particuliers, tels que le crédit à l'équipe ment familial et le libre-service familial. Sont encore à l'ordre du jour : le prélèvement en déplacé, le compte courant familial, le plan épargne-logement, l'opération "Jeunes Mariés", les restric tions de crédit, les réserves obligatoires et les frais de participa­tion aux comptes courants.
Au cours de l'année 1972, la Fédération se restructura. En rai son de l'étendue de sa circonscription territoriale — Bas-Rhin, Haut-Rhin, Moselle, Meurthe-et-Moselle, Meuse, Vosges, Haute-Saône, Territoire de Belfort, Doubs et Jura — et du nombre toujours croissant des Caisses adhérentes, une subdivi sion territoriale s'avéra indispensable afin de permettre des rap ports utiles et réguliers entre les Caisses elles-mêmes et les orga nismes fédéraux. Dès lors, la Caisse de Crédit Mutuel de Schiltigheim-Centre fait partie du district de la communauté urbaine de Strasbourg. Le comité des Caisses urbaines du Bas-Rhin a cessé d'exister.
Les conseils, le directeur et l'ensemble du personnel menèrent une intense activité, puisqu'il fallait procéder à une mécanisa tion de la Caisse affiliée au centre mécanographique. Le centre de formation du Bischenberg, ouvert en 1972, assura la forma tion devenue indispensable pour les administrateurs, les con seillers, les gérants et l'ensemble du personnel.
En 1960-1961, une longue discussion s'engage sur la "Sterbe-kass", la caisse de décès, c'est-à-dire sur les prestations décès ser vies aux héritiers d'un sociétaire. A compter du 1er janvier 1961, elles étaient fixées à 5 F par année de sociétariat à partir de la dixième année. Avec le développement de l'assurance vie, cette prestation est abandonnée.
Présente sur le terrain, en 1965, la Caisse accorde un prêt de 500 000 F à la Congrégation des sœurs de la Croix à Strasbourg pour la modernisation de l'hôpital d'Oderen, avec la cau­tion du département du Haut-Rhin, un autre prêt de 600 000 francs à la ville de Schiltigheim en 1969, suivi d'un autre de 600 000 francs en 1975 pour la construction de la salle des fêtes, enfin un prêt encore à l'Association Santé-Sobriété à Marienbronn en 1976 pour l'agrandissement de la maison de cure.
Relevons qu'en 1969, la Caisse avait enregistré 135 310 opéra tions comptables, avait tenu 7 159 livrets de dépôts (7 464 en 1970) et que le procès-verbal du 24 avril 1969 est le premier rédi gé dans la langue de Molière.
En 1972, les plafonds des fonds de roulement ont été adaptés à l'évolution de la société à la somme de 100 millions de francs.
En 1976, un appareil distributeur de billets est installé et 250 contrats d'assurance furent souscrits.

La caisse de crédit mutuel "schiltigheim-concorde"

Elle a été créée le lundi 16 avril 1962 par 28 sociétaires-fonda teurs au restaurant "Aux Trois Epis" sur l'initiative de Charles Riehl et Charles Schaeffer, respectivement président du conseil d'administration et du conseil de surveillance de la Caisse de Crédit Mutuel de Schiltigheim.
Installée au 119, route du Général-de-Gaulle, dans les locaux appartenant à l'œuvre des sœurs gardes-malades, elle évolua comme suit sous la direction de Marcel Saenger.
Le 18 avril 1963 se tient l'assemblée générale. La Caisse totalise 53 sociétaires, 57 comptes, 168 000 francs de dépôts et 16 000 francs de crédits. Les 25 et 26 décembre 1964, la presse relate le hold-up dont fut victime la Caisse et écrit : "Des bandits armés raflent 20 000 F." Le 1er juillet 1966, René Fluck est engagé en qualité de directeur, Marcel Saenger prenant sa retraite le 1er octobre 1969. En 1969, Charles Riehl décède. Joseph Freyd est élu président du conseil de surveillance.
En 1971, démarrage des travaux de la construction du bâtiment abritant la Caisse. Durant ces travaux, la Caisse avait trouvé refu ge, rue Kléber. En 1973, le nouveau bâtiment est inauguré par le président du Crédit Mutuel, Théo Braun. Aloyse Schmittbiel suc cède à Joseph Schmutz. Après 10 années de fonctionnement, le succès est indéniable avec 777 sociétaires et 2 610 comptes.
En 1980, des nouveaux travaux de rénovation sont entrepris, avec agrandissement de la Caisse par l'incorporation du premier étage. La Caisse se replie à la Salle Kléber. Le 14 mars 1981, en présence d'une nombreuse assistance, Théo Braun coupe le ruban officiel.

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Inauguration de la caisse le 17 mars 1973

Le 28 septembrel982, Lucien Gentner est élu président et Aloyse Schmittbiel, président d'honneur. En 1984, Gérard Magar est désigné comme président du conseil de surveillance en rem placement de Joseph Freyd. Le 1er juillet 1987, Antoine Hebting dirige la Caisse. Il sera remplacé le 1er janvier 1994 par l'actuel directeur, Joseph Kelhetter.
En 1998, Gérard Magar est élu président du conseil d'administra tion en remplacement de Lucien Gentner, décédé. Edmond Hutt est porté à la présidence du conseil de surveillance. Et, en 1999, Robert Le Guern succède à Edmond Hutt.
En résumé, la Caisse doit son expansion à tous les dirigeants élus des deux conseils ainsi qu'aux directeurs et à l'ensemble du personnel. La rénovation des locaux a permis une nette améliora tion des services au profit des sociétaires et clients.
En l'an 2000, la Caisse "Concorde" regroupe plus de 3 000 sociétaires. 6 500 clients lui confient plus de 350 millions de francs sous forme de dépôts divers. Les prêts et crédits s'élèvent à 160 millions de francs. 2 800 assurés ont souscrit plus de 5 000 contrats d'assurances.
Comme pour toutes nos Caisses, une grande ouverture d'esprit et une réelle disponibilité permettront à la Caisse de Cré dit de Schiltigheim-Concorde de rentrer de plain-pied dans le troisième millénaire.

La caisse de crédit mutuel "le marais"


Fondée le 14 novembre 1969 sous la dénomination sociale "Caisse Mutuelle de Dépôts et de Prêts Le Marais", avec siège social au n° 5 de la rue de Normandie, elle fut portée sur les fonts baptismaux par le président de la Caisse existante Marcel Wucher et Claude Offner, inspecteur central de la Fédération du Crédit Mutuel. Elle fut inscrite au registre des associations coopératives du tribunal d'instance de Strasbourg, sous le n° 35 du volume 7.
Dans la pratique, "Le Marais" a suivi le même chemin que celui emprunté par sa sœur aînée. Au cours de leurs nombreuses réunions, les sociétaires fixèrent le montant des parts sociales, déterminèrent la compétence de chacun des deux conseils, ajus tèrent aux besoins les plafonds du fonds de roulement, suivirent avec attention les exposés des délégués de la Fédération, se pro noncèrent sur les bilans annuels et mirent les statuts en harmonie avec les lois et règlements.
En 1989, la Caisse a fêté dignement son vingtième anniversaire. Au cours de l'assemblée générale du 15 avril, le directeur général de la Fédération, Michel Lucas, a remis la médaille du Crédit Mutuel pour 20 années de service, aux dirigeants suivants :
Albert Haessig, Vianney Laugel, Henri Milonet et Gérard Roser.
En 1991, la médaille du Crédit Mutuel, pour bons et loyaux services au sein de la Caisse fut décernée à Robert Boos, Robert Siedel, Eugène Wendiing et Jean Georges Zwiebel.
En 1997-1998, des négociations sont engagées entre la Caisse du Marais et celle du Centre, en vue d'une fusion.
Le 31 mars et le 21 avril 1999, les sociétaires se retrouvèrent au foyer Saint-Louis, sous la présidence de Robert Siedel. Ils approuvèrent la convention de fusion passée avec la Caisse de Schiltigheim-Centre par voie d'absorption. Le Marais a donc cessé d'exister.

Le quatrième tournant (1980-1992)


Pour les assemblées générales, la salle des fêtes est pleine à cra quer. En effet, 1000 à 1500 sociétaires s'y retrouvent régulière ment. Les débats sont d'une grande qualité, toujours intéres sants. La volonté d'avancer et de construire ensemble la Caisse de Crédit Mutuel de demain anime la totalité des délégués.
En 1982, les sociétaires s'inquiétèrent des mesures de l'encadre ment du crédit. Ils déplorèrent l'impossibilité de répondre aux demandes de crédit et insistèrent auprès des hommes politiques pour que ces mesures soient abolies rapidement.
Les différents intervenants insistèrent sur la mission sociale, culturelle et éducative d'une Caisse de Crédit Mutuel. On commenta aussi les dispositions de la loi n° 84-46 du 24 janvier 1984 relatives à l'activité et au contrôle des établissements de crédit. En application de ce texte, la Fédération proposa aux Caisses de modifier les articles 1, 2, 7 et 9 des statuts en introduisant deux catégories de parts sociales : les parts sociales A (adhésion) et les parts sociales B (épargne), et de transformer la Caisse en une association coopérative à responsa­bilité limitée.
La Caisse adopta cette modification le 9 mai 1985 et fixa un pla fond de 250 parts tant pour la catégorie A (15 F) que pour la catégorie B (500 F avec intérêts). Ainsi la Caisse prit un nou­veau tournant, le quatrième depuis la Libération.
En 1985 encore, les dirigeants locaux participèrent aux assises nationales du Crédit Mutuel qui se déroulèrent à Strasbourg.
Le 20 avril 1990, les sociétaires fêtèrent le 90e anniversaire de la Caisse en présence du président Etienne Pflimlin qui la félicita de s'être hissée au deuxième rang des Caisses de Crédit Mutuel du Bas-Rhin et au cinquième de la Fédération.
Le 9 avril 1992, le maire, Alfred Muller, en présence de 1 463 sociétaires, conscient de la responsabilité de son mandat, expri ma sa joie de pouvoir présider l'assemblée générale en sa qualité de président du conseil d'administration. D'ailleurs régulière ment, il a profité des réunions annuelles pour informer les socié taires de la modernisation de la commune de Schiltigheim, grâce aussi aux prêts accordés par la Caisse.
Lors de l'assemblée générale du 5 mars 1993, il a rendu un vibrant hommage à l'ensemble du personnel pour le sang froid absolu qu'il a manifesté dans les circonstances très pénibles du hold-up du 21 novembre 1992.

Le cinquième tournant. nouvelle DENOMINATION


Le 2 avril 1993, la Caisse Mutuelle de Dépôts et de Prêts de Schiltigheim Centre change de dénomination sociale. Elle devient Caisse de Crédit Mutuel, la part sociale A est relevée de 15 F à 100 F, et la responsabilité limitée est fixée à 30 fois le montant nominal de la part sociale catégorie A. Avant de négocier le sixième tournant, c'est-à-dire la fusion avec la Caisse "Le Marais", le président Alfred Muller insista, le 2 avril 1998, sur le rôle du mutualisme, proche des ménages mais également partenaire des grands pro jets de développement social.
Au cours de ces 20 années, la Caisse de Crédit Mutuel a régu lièrement honoré les sociétaires fidèles à la Caisse depuis 50 ans ainsi que ses dirigeants et son personnel.

Le sixième tournant, la fusion.

Pourquoi fusionner ? Depuis 1957, date de la signature du trai té de Rome pour l'Europe des Six devenue depuis l'Europe des Quinze puis Union européenne, nous attendions l'intégration européenne. A l'approche des échéances financières fixées par le calendrier européen, le Crédit Mutuel ne pouvait certainement pas rester les "bras croisés". Depuis plusieurs années déjà, il a procédé à l'adaptation de son organisation, de ses méthodes de travail, de ses moyens techniques et surtout de la formation des hommes.
En effet, le Crédit Mutuel devait faire partie du peloton de tête tant pour la qualité des services à rendre aux sociétaires que pour répondre avec satisfaction aux besoins de tous ceux et de toutes celles qui participent à son développement.
En partant de ses origines mutualistes et en les maintenant, désireux d'intégrer dans son organisation toutes les mutations qui se bousculent autour de notre génération, voulant répondre aux besoins des hommes et des outils adaptés, la réflexion aboutit à la conclusion qu'il est nécessaire de procéder à une fusion entre la Caisse de Crédit Mutuel de "Schiltigheim Le Marais" et de "Schiltigheim Centre". Cette fusion tend à améliorer le fonc­tionnement, sans provoquer une rupture du contrat coopératif qui lie le Crédit Mutuel à ses sociétaires.
Souvent compare-t-on la fusion à un mariage. Or, il faut savoir qu'un mariage ne s'apprécie pas par l'apposition d'une signature au bas d'un contrat ou sur une cérémonie, même quand l'amour embellit les regards. La portée réelle d'une fusion ne se juge pas dans l'émotion de l'instant, même quand l'espérance muscle les volontés. Un contrat ne vaut que s'il est entièrement respecté. Une signature ne pèse que si elle est honorée. La nouvelle struc ture devra stimuler une collaboration étroite fondée sur des équipes bien soudées plus que sur des personnes individualistes. La fusion doit permettre la marche en avant du Crédit Mutuel à Schiltigheim.
Les bases et conditions de la fusion ont été déterminées à partir des comptes des deux Caisses, arrêtés au 31 décembre 1998, date de la clôture de leur dernier exercice social.
La convention de fusion a été reçue le 30 mars 1999 par Me Jacques Garnier, avec la participation de Me Guy Hummel, notaires à Schiltigheim.
S'agissant d'une fusion par absorption, l'assemblée générale extraordinaire de la Caisse de Crédit Mutuel "Le Marais" du 21 avril 1999 a décidé la dissolution de plein droit. Par voie de conséquence, cette Caisse a été rayée le 17 juin 1999 du registre des associations coopératives du tribunal d'instance de Stras bourg (volume VII, n° 35).
A son tour, l'assemblée générale extraordinaire de la Caisse de Crédit Mutuel "Schiltigheim Centre" du 22 avril 1999, Caisse absorbante, a ratifié la convention de fusion. La dénomination sociale est "Caisse de Crédit Mutuel Schiltigheim".
Avec l'année 1999, nous posons le point final de notre récit sur les Caisses de Crédit Mutuel "Centre" et "Marais". Il serait souhaitable que d'autres personnes prennent un jour la plume pour continuer à écrire l'histoire de la Caisse de Crédit Mutuel Schiltigheim.
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MessageSujet: naissance..   Naissance d'une banque Icon_minitimeMar 8 Juin - 16:35

...et mort, donc?
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MessageSujet: Re: Naissance d'une banque   Naissance d'une banque Icon_minitimeMer 9 Juin - 12:18

Mort ?

Non, non, le Crédit Mutuel va bien, il a très bien traversé la crise, en rachetant, il y a quelques années le CIC, il est devenu la 4e banque française alors qu'elle est surtout implanté dans l'est.

Mais elle a aussi acheté des banques étrangère dans la derniere en date : la branche allemande de la City Bank.

Il y a d'ailleurs une grande campagne de pub qui vient d'être lancée.
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