La crise s'est répandue à travers toute l'économie, à travers tous les pays. Même l'immobilier en
France - que tout un chacun imaginait doublement sanctuarisé par le marché sain et l'exception culturelle
qui nous caractérise - a été touché.
L'industrie souffre, les banques refond leurs marges et leurs fonds propres, le chômage remonte,
l'investissement ne se montre que sous l'égide de la signature d'un état.
Mais qui se soucie des petits porteurs ?
De ces personnes qui complètent une retraite ou qui, plus simplement, participent aussi au développement
des entreprises avec leurs maigres moyens ?
Ces personnes qui parfois n'ont pas hésité à écouter les sirènes de conseillers pour investir des sommes
toujours modestes mais parfois qui étaient de leur nécessaire ? Tout le monde, concerné ou non, a en tête
l'historique gabegie de l'introduction de Natixis, vaine victime expiatoire de la crise parmi tant d'autres.
Nous demandons aux pouvoirs publics de prendre les mesures qui s'imposent pour le maintien du minimum à
vivre des petits actionnaires et formulons les propositions suivantes :
- dividendes prioritaires maintenus à leur niveau de 2007 pour les petits porteurs,
- distributions d'actions gratuites via des achats réalisés ou à réaliser par la Caisse des Dépots et Consgnations,
- relèvement du seuil de cession de 25 000 à 50 000 EUR pour que ceux qui souhaitent limiter les dégats le puisse,
- déduction du revenus imposable des sommes investies en titres vifs dans la limite de 20% du celui-ci.
Nous espérons que ces propositions seront entendues afin que la cheville ouvrière de l'investissement ne soit pas
décimée, afin qu'une fois encore les honnêtes gens ne soient pas tondus, afin que le pouvoir d'achat de cette fraction
de plus en plus importante de la population ne soit pas laminé lui aussi.
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