Vous aurez déjà remarqué le catastrophisme ambiant lors des publications récentes sur la situation instantanée.
A mettre en relation avec le calme de ceux qui font des prévisions a plus long terme.
Vous pouvez désormais comprendre le rôle des médias sur l'ambiance générale...
Exemples récents :
Fin de l'année dernière, on annoncait une croissance 2011 de 1.8% (que j'appelerais prévision officielle), après les bons chiffres du T1 on a commencer a parler de 2% et même d'une fourchette entre 2 et 2.25%.
Hier, le gouvernement "décevait" tout le monde en rabaissant sa prévision a 1.75%.
Terrible !!! mais si on s'en tient a la seule prévision annuelle officielle, il n'y a pas d'info, juste une ministre qui a voulu en rajouter a CT, en oubliant qu'une moyenne, c'est long terme...
La crise de 2008
Fin 2008, les économistes parlaient d'une France qui rentrerait plus tard et plus doucement dans la crise, qui subirait moins son effet que les autres pays de par son système social (chômage, retraite par répartition, importance du secteur public...) mais par contre, que ce serait un des derniers pays a se reprendre à la fin de la crise.
Cela paraissait très juste et pourtant...
Tous les 6 mois depuis 2008, les médias et certains économistes s'étonnent désormais, tantôt de la résistance de la France au début de la crise, de la "relative" tenue du chômage et désormais du fait que le pays ne reparte pas plus vite...
En regardant les infos récentes, on a donc une impression de défaitisme et de veille de fin du monde (pourquoi ça ne repart pas ???), mais si l'on s'en tient aux scénarios initiaux LT, on est parfaitement dans le timing.
Pensez-y quand vous lisez une info sur un forum ou dans le journal (je sais qu'il y a quand même quelques lettrés sur le forum ;o), rappelez vous des premiers scénarios et de leur timing initial.
Vous serez bien plus serein face aux annonces et donc plus clairs pour vos arbitrages et choix patrimoniaux.
Vous comprendrez également que ce que certains (pas les meilleurs) appellent chez moi, un "optimisme béat"; n'est en fait que du pragmatisme face a des infos récentes qui ne sont que le reflet de prévisions bien plus anciennes (quand on s'attend a une mauvaise nouvelle, elle fait moins peur quand elle est dévoilée.).