Nasedec.conn, mercredi 17 décembre 2008
Quand on voit depuis janvier 2008 les bou.lettes accumulées par les pros de la finance, on peut se poser des questions.
Rien que les banques françaises ...
Un certain Kerviel, jeune trader qui déjouent tous les contrôles et engagent la quasi totalité des fonds propres de
la banque. Tout seul, comme un grand, sans que la direction n'aie le moindre soupçon.
Comme quoi nos solides banques sont bien faibles.
Au passage le(s) solde(s) des positions façon lavement a surement éviter une excessive exposition à l'affaire Madoff.
Les investissements massifs dans les réhausseurs de crédits immo US. Visionnaire. Tout comme dans les intermédiaires
immobiliers après 7 ans de hausse ininterrompue. Le bon timing au bon moment.
Bah, ce sont des pros, le réhaussement de crédit ils connaissent mieux que nous. Ces rachats ont dû être précédés
d'audits. Mais pas d'interviews des marchands de crédits sub ou alt-prime comme même M6 sait faire.Et même Plazza aurait pu conseiller les rachats ou participation dans Meilleurstoto, nexity, etc.
La dernière en date. Cerise sur le pompon. L'affaire Madoff. La chaîne de Ponzi de 29 remise au goût du luxe de 2008.
Des banques investissent ou prêtent dans un produit miracle. Pourtant leurs conseillers sont les premiers à dire que ce produit n'existe pas. Pas pour le client ... faut bien que tout le monde marge. Mais pour eux si. Admettons, l'appat du gain, les salaires à payer, tout ces impôts ... faut bien joindre les deux bouts.
Mais investir ou prêter pour investir dans un fond ... qui n'a pas d'existence auprès de la SEC ?? Quid de
l'évaluation du risque ? De quoi en rester sec surement. On ne parle pas d'un prêt immo là. Mais de 30 à 450 millions de $. J'sais bien que le dollar avait baissé à l'époque, mais quand même ...
Toujours debout pour les joindre ?
Pas grave tout ça. Les dirigeants étrangers valsent, les dirigeants des grrrandes banques françaises restent immuables dans la tourmente - sauf exception. Normal. Chez nous un PDG fait de la comm' de crise sans trop avoir à savoir sur quoi intervienne les équipes. Par contre ses rémunérations, dans un pays qui privilégient notoirement le "capital" au "travail", font palir d'envie leurs homologues étrangers. Travailler moins pour gagner plus ? Ou simplement une saine politique de rémunération "afin d'attirer les meilleurs" ?
Question d'exception culturelle pour une fraction exceptionnelle de la population. Ou une simple prime pour gérer la
casse comme on le fait depuis plus de dix ans ici ?
Après tout, l'ancienneté créé la valeur. Tant d'autres pourrait en empocher une ... pour changer leur voiture de plus
de 10 ans.
S'étonnera-t-on que la proportion de pauvres en France soit comparable à celle d'un pays moins en vue de l'OCDE ? ou que l'écart entre les plus pauvres et les plus riches soit digne de certains pays qui ne font pas partie de l'OCDE ?
NaseDec.conn, vous en avez rêvé, eux l'ont fait.