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 La crise économique

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Léo
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Léo


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MessageSujet: La crise économique   La crise économique Icon_minitimeLun 14 Déc - 15:20

La crise économique

Résumé

Dès la fin des années 1960 apparaît des signes d’essoufflement dans les économiques capitalistes. Depuis le I° choc pétrolier de 1973 et la récession de 1974, le monde est plongé dans une crise économique: il n’y a pas d’explications simples et encore moins simplistes. L'économie mondiale a connu une profonde mutation avec la fin de deux grands modèles économiques: l'économie planifiée et le fordisme. Une nouvelle géographie se dessine aussi avec l'émergence de l'Aire Pacifique pendant que le vieux continent stagne dans la crise.

Développement

- I - La crise dans les années 1970

- A - les origines de la crise

1. Les causes structurelles

Dès la fin des années 1960 des problèmes se posent: le chômage, les salaires, l’inflation progressent. L’inflation est un moyen artificiel pour soutenir la hausse des salaires.

De plus le système monétaire international se dérègle ce qui déstabilise l’économie mondiale. En 1971, les États-Unis connaissent leur premier déficit commercial du siècle. En août 1971, le président Nixon décide de suspendre la convertibilité en or du dollar. C’est la fin de " l’étalon change-or ". Cette décision permet aux Américains d’émettre autant de dollars qu’ils veulent. C’est la fin du système de Bretton-Woods (1944) qui permettait des parités fixes entre les monnaies et assurait ainsi la stabilité de l’économie mondiale. Le dollar est dévalué en 1971 et 1973. Depuis les accords de la Jamaïque en janvier 1976, le cours des monnaies les unes par rapport aux autres varie librement en fonction de l’Offre et de la Demande. Toute référence à l’or pour définir une monnaie est interdite. Les monnaies deviennent un enjeu de spéculation: le dollar baisse entre 1976 et 1980, puis il monte entre 1980 et 1985 pour baisser à nouveau depuis. Ce dérèglement du S.M.I. gêne considérablement l’activité économique et favorise la progression du chômage. (problème du coût des importations entre le moment d’achat et le moment du paiement).

2. Les causes conjoncturelles

Pour lutter contre l’inflation les gouvernements renchérissent le crédit et alourdissent la fiscalité: la croissance ralentit.

La guerre du Kippour d’octobre 1973 décide l’O.P.E.P. a multiplier par 4 les prix du pétrole: cela alourdit la facture des importations et relance l’inflation.

- B - Les caractéristiques de la crise

La crise apparaît d’abord comme une crise classique, après 3 décennies de croissance, il se produit une récession: recul des production industrielles, baisse du commerce international, forte crise dans la sidérurgie dès 1975 à cause d’une augmentation de l’Offre en provenance des N.P.I.

Mais pour la première fois la crise combine le chômage et l’inflation (>10% en 1975): c’est la stagflation. La stagflation est le résultat à la fois de la baisse de l'activité économique et d'une hausse de l'inflation. Or auparavant on été persuadé que l'inflation ne pouvait se conjuguer qu'avec l'emballement économique (besoin d'augmenter la masse monétaire). En réalité la crise est plus structurelle que conjoncturelle.

- C - Une légère amélioration 1976-1979

A partir de 1976, il se produit une reprise fragile de l’économie mondiale. Mais l’inflation n’est pas maîtrisée. De plus cette reprise s’accompagne d’un fort développement de l’endettement: les pays exportateurs de pétrole placent les " pétrodollars " dans les banques occidentales qui prêtent aux pays en voie de développement pour qui le poids de la dette devient vite écrasant.

- II - L’évolution de la crise depuis 1979

- A - Le second choc pétrolier

En 1979 se produit un second choc pétrolier lié à la révolution iranienne, le prix du baril double. A la différence de 1973, le prix du crédit a fortement augmenté car les principaux pays développé mènent une politique monétariste pour lutter contre l’inflation qui consiste à limiter l’émission de monnaie. Le dollar par exemple devient plus rare, donc il se vend plus cher et les taux d’intérêts augmentent considérablement: 20% en 1980-1981. Le monde replonge dans la crise.

- B - L’aggravation de la crise

La récession mondiale s’aggrave entre 1980 et 1982, l’inflation et le chômage progresse à nouveau. La crise de l’endettement menace le système financier international: le 15 août 1982, le Mexique annonce qu’il ne peut plus rembourser sa dette. Il est suivi de nombreux autres pays en voie de développement. Les grandes banques qui avaient prêtées de façon inconsidérées sont menacées de faillite. Le F.M.I. contraint les débiteurs à réduire leur consommation pour faire des économies. Ils réduisent leurs importations relançant à nouveau la crise.

- C - La croissance accompagne la crise: 1983-1995

En 1983-1984 sous l’impulsion américaine (augmentation des importations, essor des dépenses militaires, redémarrage de la consommation) se fait une relance de l’économie mondiale. Mais le déficit budgétaire américain augmente et très vite les États-Unis ralentissent la croissance qui tourne désormais entre 2 et 3% par an sauf au Japon et dans les N.P.I.

L’inflation par contre ralentit dans les pays développés car le prix des matières premières chutent (effondrement des cours du pétrole en 1985), mais aussi car le dollar connaît une forte dépréciation.

Depuis l’économie mondiale a connu des périodes de redressement sans connaître une reprise globale et équilibrée: ainsi une nouvelle récession a débuté dans les années 1990: la progression du commerce international ralentit. Depuis la conclusion des accords du G.A.T.T. en 1994 (début des négociations en 1986: Uruguay Round) on espère un redémarrage des échanges mondiaux.

Les déséquilibres financiers persistent, il se produit un krach boursier en 1987, le désordre monétaire touche l’Europe en 1992.

Malgré la croissance, même faible, le chômage a continué à progresser: dans les pays de l’O.C.D.E. on compte 15 millions de chômeurs en 1975 et 36 millions en 1994. Le taux de chômage est plus important en Europe (10% en moyenne) qu’aux États-Unis (7,4%) ou au Japon (2,2%). Les principales victimes du chômage sont les immigrés, les minorités ethniques (États-Unis), les femmes, les jeunes et les personnes non-qualifiées.

- D - Une crise structurelle

La crise reflète la mutation de l’économie mondiale, elle est le résultat d’une phase de la révolution industrielle fondée sur les technologies de l’information que symbolisent l’ordinateur. Ces mutations débouchent sur une crise de l’emploi dans les pays industriels et sur une redistribution des forces économiques dans le monde (émergence de l’aire Pacifique).

En effet, depuis les années 1960 a débuté une " troisième révolution industrielle " basée sur le développement rapide des techniques qui impose une modernisation radicale des outils de production: les licenciements sont massifs comme l’automobile à cause de la robotisation.

Le défi de la modernisation met en évidence les rigidité du système capitaliste: les F.M.N. par exemple ne s’adapte pas rapidement aux fluctuations du marché. Face à ses rigidité, il y a eu une réaction libérale dans les années 1980 qui se traduit par un désengagement de l’État (Reagan, Tatcher), la privatisation des entreprises nationales, le recul des syndicats et par la libération des prix.

- III - Les réponses à la crise

- A - La réponse keynésienne

De nombreux gouvernements ont mené une politique keynésienne pour résoudre la crise (Chirac en 1975, Mauroy en 1981, Carter en 1977-78). La recette keynésienne avait connu un certain succès lors de la crise de 1929. Pour Keynes, c'est l'État qui doit relancer la consommation en aidant les entreprises en difficultés et en augmentant le revenu des populations (en particulier les prestations sociales) quitte à connaître un déficit budgétaire. Une fois la relance faite, le déficit devrait disparaître de lui-même (aujourd'hui, il n'y aurait pas de déficit de la Sécurité Sociale si il n'y avait pas de chômeurs). C'est la théorie de la Demande.

Mais les déficits deviennent vite lourds à porter. Ils affaiblissent les monnaies (dévaluations) ce qui favorise les exportations mais handicape les importations. De plus ils augmentent fortement les prélèvements obligatoires, autant d'argent qui ne va pas dans la modernisation de l'économie. Enfin, avec le mondialisation de l'économie, la relance de la consommation ne favorise pas forcément les entreprises nationales. Ainsi quand Pierre Mauroy a considérablement augmenté le revenu des français, ce sont les importations qui ont explosé.

- B - La réponse libérale

C'est une vieille théorie qui remonte au XVIII° siècle (Adam Smith) remise à l'ordre du jour par l'économiste américain Milton Friedman au milieu des années 1970 (école monétariste de Chicago). Pour lui, l'État doit respecter l'équilibre budgétaire et contrôler l'inflation (la masse monétaire). Pour cela l'État doit se désengager de la vie économique et sociale en diminuant les prélèvements obligatoires (privatisations en France). Il faut donc mener une politique d'austérité et de rigueur en commençant par diminuer les dépenses sociales. C'est la théorie de l'Offre.

Cette politique est adoptée par Tatcher en Grande-Bretagne et par Reagan aux États-Unis. En France, elle influence fortement les gouvernements. Même Pierre Mauroy bloquera les salaires pour maîtriser l'inflation.

- C - D'autres solutions?

Il n'est pas possible de parler de succès ni pour l'approche keynésienne, ni pour la réponse libérale. En effet, dans la plupart des pays développés, le chômage atteint des records et quand le taux est bas cela cache la plupart du temps des petits boulots. Pour certains la crise s'explique par des cycles économiques (Kondratieff, Kitchin) rien n'est moins sûr.

Aujourd'hui, nombreux sont ceux qui réfléchissent sur d'autres solutions comme la diminution du temps de travail (nous sommes passé des 40 heures en 1936 à 39 aujourd'hui).

CONCLUSION:

L’économie mondiale est dominée par 3 pôles: les États-Unis, l’Europe Occidentale et le Japon. C’est eux qui réalisent l’essentiel des échanges à haute valeur ajoutée et qui commandent les principaux échanges financiers du monde. Le G7, structure informelle rassemble régulièrement les 7 pays les plus riches du monde (États-Unis, Japon, Allemagne, France, Royaume-Uni, Italie et Canada) permet de discuter sur les problèmes de l’économie mondiale.

Le tiers monde a le plus souffert de la crise surtout avec la baisse du prix des matières premières dans les années 1980. Cette baisse conséquente de revenus a étouffé de nombreux pays. Pourtant la dérive de ces pays n’est pas sans conséquences sur le reste du monde. Ainsi, le Mexique a reçu fin janvier 1995 une nouvelle aide des États-Unis et du F.M.I. pour payer sa dette.

L’endettement des États-Unis et de certains pays du tiers monde constitue un danger sérieux pour l’essor économique mondial, mais la réussite de l’aire Pacifique rappelle que la crise n’est pas une fatalité.

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