Retranscription de l'émission du lundi 28 sept. 2008 en direct du studio.
Une fois encore la Flaim monte au crédo, heu créneau, en ces temps de crise. Elle plaide
pour une nouvelle mesure destinée à fluidifier le marché.
La célèbre fédération, dans son livre jaune, s'est penché sur les difficultés rencontrées par ses
adhérents sur le terrain. Depuis 2006 leur nombre a diminué, plus en raison des fermetures que des
désaccords.
Nombre d'agences ont dû cesser leur activité d'intermédiation quasi désintéressée et pourtant, ô
combien nécessaire lorsque le marché se cherche. Quoi de plus noble et de plus humain que d'arriver
à faire s'entendre deux personnes dans le but d'une transaction qu'on ne réalise, jusqu'à récemment,
qu'une fois dans sa vie en général ?
Or force est de constater que les acheteurs se font plus frileux, les vendeurs en pâtissent et les agences
aussi. Un blocage du marché n'est bon pour personnes. Chacun reste sur sa faim. Or une fine analyse pourrait remédier à cette situation.
Des biens à la vente, il y a. Des professionnels prêt à aider leur prochain aussi. Les vendeurs n'ont jamais été aussi vendeurs. Et il y aurait encore et toujours des acheteurs. Alors ?
Bref, il y a un déficit d'humain, de chaleur, il faut réintroduire de la convivialité dans l'acte d'achat.
Alors dans un contexte de crise il est bon que l'acheteur soit accompagné et rassuré. Il est bon qu'il se
confie à un agent immobilier. C'est indéniablement favorable à l'ensemble des acteurs du marché qui,
outre une fuidification de celui-ci, permet à tout un chacun d'être justement rétribué pour sa peine et à
l'acheteur d'avoir le sentiment de faire une belle affaire sur un coup de coeur.
En conséquence, vu la raréfaction des ressources, la Flaim propose d'instaurer des quotas. Cela permettrait une meilleure gestion des stocks disponibles et permettrait de maintenir la rentabilité de la filière professionnelle.
Passer d'un 50% à 75% dans un premier temps serait une mesure saine et conservatoire.
Le législateur y trouverait son compte : n'est il pas aussi là pour voter les lois budgétaires ?
Peut on rire jaune sur le livre de la même couleur ? En attendant, contrairement aux quotas de pêches, ceux de la chasse au pigeon ne viennent pas de Bruxelles.
NaseDec.conn, plus c'est nase, meilleure est la comm'